Fiscalités & immobilier en 2018

Par dans Actualités

n ce début d’année, je vous propose de faire le point sur les conséquences de la Loi de Finances 2018 sur la fiscalité immobilière : quelles sont les nouveautés et quel sera leur impact sur le marché immobilier ?

L’IFI remplace l’ISF

L’une des nouveautés majeures de la loi de Finances 2018 est la mise en place de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) qui vient remplacer l’Impôt sur la Fortune (ISF). Désormais, ne seront pris en compte dans l’assiette de ce nouvel impôt que les actifs immobiliers dont la valeur est supérieure à 1.3 million d’euros. Le barème, le taux de taxation, l’abattement de 30% sur la résidence principale et l’exonération sur les biens professionnels restent quant à eux inchangés.
Au final, peu de propriétaires devraient être touchés par cette mesure. En revanche, elle pourrait inciter les investisseurs à se tourner vers l’actionnariat plutôt que vers le logement, et devenir ainsi malheureusement un frein pour l’investissement immobilier.

Micro BIC : des seuils revus à la hausse

La loi de Finances 2018 prévoit également l’augmentation des seuils pour pouvoir bénéficier du régime Micro BIC (applicable pour les revenus de 2017).
Ainsi, ils passent :

  • de 33 200 € à 70 000 € par an pour les locations meublées (hors meublés de tourisme)
  • de 82 000 € à 170 000 € par an pour les meublés de tourisme classés et les chambres d’hôtes

Cette mesure permettra à plus de loueurs en meublé de profiter de ce régime déclaratif très simple à mettre en place (grâce à son abattement forfaitaire de 50%). Il est toutefois bon de noter que dans 85% des cas, le régime réel est plus intéressant fiscalement parlant car il permet d’amortir le bien, ainsi que son mobilier et son équipement, et de déduire toutes les charges relatives à l’activité de loueur en meublé.

Hausse de la CSG

A partir du 1er janvier 2018, la CSG augmente de 1.7% établissant les prélèvement sociaux sur les revenus du capital à 17.2% (au lieu de 15.5%).
Cette mesure, impactant aussi bien les revenus tirés de la location vide que ceux de la location meublée, cela n’aura pas de conséquence quant au choix locatif des propriétaires.

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